Comment les Huiles Essentielles nous soignent-elles ?
Il est une question que l’on se pose souvent :
“Mais comment les Huiles Essentielles soignent-elles ?”
Il n’est pas question ici de faire une énumération des propriétés physico-chimiques des huiles ni de lister tous leurs bénéfices, mais plutôt de comprendre comment elles peuvent agir sur le terrain.
C’est ainsi que grâce aux travaux de LC Vincent, de J. Valnet et de P. Franchomme, nous pouvons avoir des éléments de réponse très intéressants !
Pour pouvoir mettre en relation les propriétés des huiles essentielles et ce qu’elles peuvent nous apporter, il est important de comprendre quelques notions fondamentales sur notre organisme. Ces notions nous éclairent également sur l’impact de notre hygiène de vie.
Notre état de santé, peut être mesuré grâce à plusieurs paramètres :
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Le premier paramètre est le « pH »,
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le second paramètre est le potentiel électronique « rH2 »
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et le troisième paramètre est la résistivité « rô ».
Ce système de mesures et leur interprétation ont été créé par LC Vincent, un ingénieur hydrologue français, qui a permis de mesurer puis de déterminer l’état de santé des individus.
Ne nous laissons pas impressionner par ces noms barbares et décomposons l’influence de chaque paramètre, puis mettons les en relation avec notre santé et les huiles essentielles.
Le pH :
En mesurant le pH de trois liquides organiques (sang veineux, urine et salive), on peut en indiquer la valeur (acide ou alcaline). Par exemple, pour un individu en bonne santé, les pH sont les suivants :
Sang pH = 7,2
Urine pH=6,8
Salive pH=6,5
On observe que le pH sanguin est proche de la neutralité (7,07) bien que très légèrement alcalin. En revanche, urine et salive sont faiblement acides.
D’après des études menées auprès de patientes atteintes de cancer, les données changent ainsi :
Sang pH=7,8
Urine pH=6,1
Salive pH=5
Le potentiel électronique rH2
C’est une échelle de mesure graduée de 0 à 42 qui permet de connaître, pour un pH donné, l’état d’oxydation ou de réduction d’un liquide.
L.C. VINCENT constate que la vie ne peut se créer qu’en milieu acide et réducteur.
En biologie les limites de la vie sont comprises entre 15 et 35 de rH2
Chez un individu en bonne santé, le rH2 se situe aux environs de 21-24.
La majorité des huiles essentielles présente un rH2 voisin de 15 (maximum : 24). Elles constituent donc des solutions réductrices. Il y a quelques exceptions comme la menthe poivrées qui est oxydante.
Si l’on porte pH et rH2 sur un graphique, nous obtenons ceci :
Abscisses et ordonnées définissent quatre secteurs ici numérotés de 1 à 4.
1 : terrain acide-oxydé
2 : terrain alcalin-oxydé
3 : terrain alcalin-réducteur
4 : terrain acide-réducteur
Le troisième facteur est la résistivité (Rô)
Elle est liée à la charge minérale. Une charge faible indique une grande charge minérale, une charge haute indique une faible charge minérale
Cette charge permet de déterminer la conductivité d’un liquide. Plus la résistivité est haute, moins le liquide sera conducteur. Plus la résistivité est faible, plus le liquide sera conducteur.
Les huiles essentielles sont des solutions à haute résistivité
Regardons maintenant comment le corps réagit en fonction des résultats de pH et de rH2 relevés :
Partons du postulat qu’un terrain sain et résistant doit être acide, réduit avec une grande résistivité.
Les huiles essentielles de qualité thérapeutiques sont réductrices, ont un pH plutôt acide et elles ont une très grande résistivité.
Comment rester vers un terrain plus équilibré ?
Plusieurs choses peuvent être mises en œuvre. Il est généralement préconisé de changer son hygiène de vie (alimentation de mauvaise qualité, sédentarité, antibiotiques, etc.) au profit de nouvelles habitudes de vie bien plus bénéfiques à l’organisme (alimentation saine, activité physique, eau de boisson faiblement minéralisée, etc.).
Parmi l’ensemble des changement recommandés, l’usage de l’aromathérapie peut être d’une grande aide.
Les huiles essentielles, outre leurs nombreuses propriétés, présentent des particularités dont on parle peu.
Chaque huile essentielle est une synergie de différentes molécules biochimiques regroupées en grandes familles (phénols, oxydes, cétones, etc.). Ces familles de molécules s’organisent sur la cartographie de la manière suivante :
Toutes les molécules situées sur le cadran supérieur sont dites négativantes et toutes les molécules du cadran inférieur sont positivantes : On peut donc jouer sur l’état réduit ou oxydé d’un terrain.
Les huiles essentielles vont également influencer le pH du terrain grâce à leurs échanges ioniques avec le milieu. En fonction des charges qu’elles échangent, elles vont pouvoir acidifier un milieu ou l’alcaliniser.
Mais elles ont aussi des pH s’étalant de 3 à 7
Ainsi, les Huiles Essentielles peuvent faire varier le terrain :
De Réduit à Oxydé
D’Oxydé à Réduit
D’alcalin à Acide
D’acide à Alcalin
Il suffit de choisir la bonne combinaison !
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